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Ma santé 2022, un dispositif pour répondre à l’inégalité des soins

La désertification médicale en milieu rural est une préoccupation majeure pour le député Xavier Batut. Dès son élection en juin 2017, il s’est saisi du dossier en partenariat avec les professionnels de santé de son territoire.

La désertification médicale en milieu rural est une préoccupation majeure pour le député Xavier Batut. Dès son élection en juin 2017, il s’est saisi du dossier en partenariat avec les professionnels de santé de son territoire. Ensemble, ils ont pu faire avancer et concrétiser un certain nombre de projets comme l’ouverture d’un pôle de santé à Yvetot et l’implantation d’une IRM au centre de radiologie de celui-ci. A Saint-Saëns, Xavier Batut a soutenu le projet d’une maison de santé porté par un promoteur privé et la communauté médicale. Aujourd’hui, une vingtaine de professionnels y disposent d’un cabinet.

Mais au-delà des actions concrètes sur la 10e circonscription de Seine-Maritime, Xavier Batut travaille à l’Assemblée nationale sur une approche plus globale des questions de santé. Il a soutenu le plan « Ma Santé 2022 », un plan présentée par Agnès Buzyn, la Ministre de la Santé.

« Ma santé 2022 va favoriser une meilleure organisation des professionnels de santé qui devront travailler ensemble et mieux coopérer au service de la santé des patients. Ma santé 2022 permettra de rassembler les soignants en ville et les soignants à l’hôpital autour de projets de santé adaptés aux besoins des Français dans les territoires » explique Xavier Batut.

Cette mesure donnera la possibilité pour chaque Français d’être soigné tous les jours de la semaine jusqu’en soirée et le samedi matin sans devoir passer par l’hôpital, de renforcer les actions de prévention pour prévenir les maladies, de maintenir à domicile le plus possible les personnes fragiles, âgées ou présentant plusieurs pathologies.

« L’exercice isolé – c’est-à-dire d’un professionnel de santé seul dans son cabinet – doit devenir l’exception à l’horizon 2022 », martèle le député.

Les soins de proximité doivent s’organiser au sein de structures d’exercice coordonné comme les maisons ou les centres de santé, dans le cadre de communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).

Pour redonner du temps aux médecins pour soigner, Ma Santé 2022 va aussi s’appuyer sur de nouvelles fonctions d’assistant médical qui pourront assumer des tâches administratives et soignantes. La pratique avancée infirmière répondra elle aussi à cet enjeu de libérer du temps médical et ouvrira par ailleurs de nouvelles possibilités pour accompagner les patients, notamment ceux parmi les plus fragiles ou atteints de maladies chroniques.

L’offre hospitalière sera quant à elle repensée autour des hôpitaux et des services hospitaliers de proximité pour les soins du quotidien (médecine, gériatrie, réadaptation), plus que jamais nécessaires dans un contexte de vieillissement de la population et d’augmentation des maladies chroniques. Les autres hôpitaux verront leur activité recentrée sur leur mission première : les soins techniques, nécessitant des équipements adaptés et de pointe. Afin d’accompagner ces évolutions et de soutenir les professionnels hospitaliers dans la réalisation de leurs missions, Ma santé 2022 va renforcer le management dans ses différentes composantes et ouvrir de nouveaux parcours professionnels et de nouvelles conditions d’exercice aux soignants.

Ma Santé 2022 fait surtout de la qualité et de la pertinence des soins le fil rouge de la transformation. Avec la mise en place de réels parcours de soins, les patients n’auront pas à assumer seuls la coordination des différents professionnels de santé. Désormais, ceux-ci se coordonneront plus efficacement, entre autres grâce au numérique.

« Pour les y encourager, une révision profonde du financement permettra de sortir de la seule logique du paiement à l’acte au profit de rémunérations au forfait pour certaines pathologies chroniques et de primes à la qualité », précise Xavier Batut.

Enfin, on ne peut pas transformer notre système de santé sans repenser la manière dont on forme les soignants et dont on pense leurs carrières. Cette révision des études poursuit deux objectifs principaux : une orientation progressive encourageant la diversification des profils étudiants, les passerelles entre cursus et une définition plus pertinente des choix ultérieurs de spécialités des étudiants.