Pour la rentrée 2023, les heures d’enseignement sont largement insuffisantes pour répondre aux défis scolaires notamment impulsés par le ministère. Pour rappel, le 10 janvier 2023, le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse s’inquiétait de la baisse de niveau des collégiens quant à l’acquisition des savoirs fondamentaux en français et en mathématiques. Face à ce constat, un plan d’action sera mis en place dès la rentrée 2023 pour pallier ces difficultés grâce, entre autres, à la possibilité pour chaque élève de bénéficier d’heures hebdomadaires de soutien scolaire.
Ces mesures ambitieuses nécessitent des moyens à leur hauteur pour assurer leur effectivité. Or, en Seine-Maritime, le compte n’y est pas. Pour les collèges situés en réseau d’éducation prioritaire (REP), seules 30,5 heures supplémentaires ont été accordées pour absorber l’arrivée de 215 collégiens supplémentaires, soit un équivalent horaire d’une classe. Les collèges ruraux qui s’apprêtent à accueillir 92 élèves supplémentaires perdent, dans le même temps, 44 heures.
Depuis 2017, Xavier Batut se bat pour offrir aux personnels enseignants et aux enfants des établissements ruraux les mêmes conditions d’enseignement et d’apprentissage qu’importe où ailleurs sur le territoire national. En particulier, il a été l’initiateur des conventions-cadres qui permettent aux communes de se regrouper pour offrir à la population des établissements scolaires à plusieurs classes et éviter ainsi à l’avenir des fermetures de poste. Un combat de longue haleine qu’il continue de mener, aux côtés de ses collègues, pour “construire l’école rurale de demain”.